Etats des lieux
Quand est-il pour les porteurs de MICI ?
Le système immunitaire de ces 2 maladies qui sont la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique est diminué, certains sont sous traitement, d’autres optent pour des soins naturels et pour les plus malchanceux doivent se faire hospitaliser
Le vaccin
La première question qu’on peut se poser c’est de savoir si l’on peut se faire vacciner en étant MICI ?
d’après la source https://www.afa.asso.fr/mici-et-coronavirus/ rien n’indique que le vaccin est dangereux le seul doute qui est présent c’est sur l’efficacité du vaccin.
Egalement le Groupe d’Etudes Thérapeutiques des Affections Inflammatoires du tube Digestif – Fondé en 1983 nous informe que les vaccins ARNm sont tout à fait aux normes et compatible avec une MICI et il est même conseillé que le patient se vaccine
sous conditions de la stratégie vaccinale mise en oeuvre par le gouvernement.
Le candidat vaccin de Pfizer/BioNTech comme celui de Moderna sont des vaccins à ARN. Ils reposent sur l’injection d’un ARN messager codant pour la protéine Spike présente à la surface du coronavirus SARS-CoV-2. Cette protéine constitue la « clé » permettant au virus de s’accrocher aux cellules puis d’y pénétrer et de les infecter. Ce choix d’un vaccin à ARN plutôt que d’un vaccin à ADN a été fait pour que la protéine Spike puisse être produite directement dans le cytoplasme des cellules de la personne vaccinée, sans passer par le noyau.
Pas de risque pour notre matériel génétique
La pandémie liée au coronavirus a créé des opportunités et cette nouvelle classe de vaccin démontre pour la première fois une efficacité en phase III contre cette infection virale.
L’ADN et l’ARN sont des molécules présentes dans toutes les cellules des êtres vivants. Les molécules d’ADN sont porteuses du patrimoine génétique, situé à l’intérieur du noyau. Les molécules d’ARN sont synthétisées à partir de fragments d’ADN et sont ensuite utilisées comme patron par une machinerie complexe pour fabriquer, à l’extérieur du noyau, les protéines nécessaires au fonctionnement de l’organisme.
Bruno Pitard spécialiste de la vaccination ARN.
Qu’arriverait-il si on était porteur du COVID-19 avec MICI ?
1- Tenez-vous informé régulièrement, les recommandations et connaissances sont souvent mis à jour.
2- La majorité des cas (80+%) sont bénins, le taux de mortalité pour la COVID-19 est inférieur à celui des précédentes épidémies de coronavirus.
3- Il n’est pas recommandé d’interrompre son traitement par immunosuppresseur ou biothérapie dans un but préventif. Cette attitude ne diminue pas le risque d’infection et expose au risque de récidive de la maladie.
4- Mettre à jour son carnet de vaccination notamment contre la grippe.
5- Respecter les gestes barrières, se laver les mains, gel hydroalcoolique, rester chez soi quand on est malade.
6- Pour les patients infectés ou en contact avec le COVID-19, il faut rapidement joindre son gastroentérologue et lui parler de la maladie traitée et des traitements employés.
IMPORTANT : Les personnes à risque élevé sont notamment celles présentant des maladies inflammatoires et/ou auto-immunes recevant un traitement immunosuppresseur (comme la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique).
Conformément aux décisions gouvernementales, ces personnes doivent impérativement rester à leur domicile, en arrêt de travail, si aucune solution de télétravail n’est envisageable. Afin de faciliter les démarches des personnes en affection de longue durée (ALD), et de ne pas mobiliser les médecins de ville pour la délivrance de ces arrêts, l’Assurance Maladie étend, à compter du 18 mars, son téléservice de déclaration en ligne, declare.ameli.fr à cette nouvelle catégorie d’assurés.
L’association François-Aupetit, nom de marque afa Crohn RCH France, est une association française créée en 1982. Son objectif est de vaincre la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, deux maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.
Prenez soin de vous et respectez bien les gestes barrières à bientôt chez Vegemade